Le 8 mars marque la Journée internationale des droits des femmes, une occasion de célébrer les réussites et les avancées des femmes en affaires. Depuis des décennies, des entrepreneures, des dirigeantes et des créatrices redéfinissent les standards du leadership. Elles innovent, inspirent et transforment l’économie, malgré les obstacles et les biais inconscients qui freinent encore leur progression.
Les femmes occupent une place croissante dans les sphères décisionnelles, mais les inégalités persistent. L’accès au financement, l’inégalité salariale et la charge mentale sont autant d’enjeux qui limitent encore leur plein potentiel. Toutefois, des initiatives comme le Palmarès de Premières en affaires mettent en lumière des femmes entrepreneures qui façonnent le paysage économique.
D’un point de vue personnel, je suis très fier de partager mon quotidien avec des femmes inspirantes. Chez Agence Edgar, j’ai la chance de côtoyer Virginie Gobeil, associée et directrice générale, Tanja Schiemann, directrice artistique, et Félicia Pégli, designer graphique. Leur créativité, leur rigueur et leur engagement font une différence chaque jour. Je leur lève mon verre et je profite de cette journée pour les remercier d’être des modèles de détermination et de talent.
Un palmarès qui met en lumière les femmes entrepreneures
La reconnaissance des femmes dans les affaires : un levier essentiel
Les femmes ont toujours joué un rôle clé dans l’économie, bien avant qu’on leur accorde une reconnaissance officielle. Aujourd’hui, des palmarès comme celui de Premières en affaires offrent une visibilité essentielle aux entrepreneures et dirigeantes. Ce classement célèbre 267 entreprises dirigées par des femmes, dont plus de 50 % exportent à l’international. Ces chiffres témoignent d’une présence féminine de plus en plus affirmée dans le monde des affaires.
Cette reconnaissance ne se limite pas à une question symbolique. Elle sert d’inspiration pour la relève, brise les stéréotypes et encourage d’autres à suivre leur exemple. Mettre en lumière ces parcours permet de normaliser la réussite féminine et de démontrer qu’elle ne relève pas de l’exception.
Un nombre croissant d’entreprises dirigées par des femmes
Les entrepreneures sont présentes dans une diversité impressionnante de secteurs. Qu’il s’agisse de Maguire (mode), Mandys (restauration), Prana (alimentation biologique) ou BKIND (cosmétiques écoresponsables), ces entreprises dirigées par des femmes s’imposent comme des leaders de leur industrie.
D’autres prennent place dans des domaines historiquement masculins. Simplex, spécialiste en location d’outils, a vu Célestine Véronneau devenir la première femme actionnaire après cinq générations masculines. Ces avancées, bien que significatives, montrent le long chemin parcouru et celui qu’il reste à parcourir pour que le leadership féminin devienne la norme et non l’exception.
Agence Edgar parmi les entreprises reconnues
Agence Edgar fait partie de ce mouvement grâce à Virginie Gobeil, associée et directrice générale. Sa présence dans le Palmarès de Premières en affaires confirme le rôle essentiel des femmes dans le domaine du branding et du marketing.
Cette distinction ne concerne pas seulement une reconnaissance individuelle. Elle illustre l’évolution de l’industrie, où les femmes occupent de plus en plus de rôles stratégiques et redéfinissent les standards du branding, du design et de la communication.
Défis persistants : biais cognitifs et obstacles à l’égalité
Les biais qui influencent la progression des femmes en affaires
Malgré les avancées, les biais inconscients continuent d’affecter les femmes dans leur parcours professionnel. Ces biais influencent les décisions d’embauche, d’investissement et de promotion.
Lors du Cocktail déjeunatoire – Les femmes dans le numérique, Virginie Gobeil, associée et directrice générale chez Agence Edgar, ainsi que Félicia, designer graphique, ont assisté à une conférence marquante. Claudie Gingras, Directrice Culture et Talents chez Nexapp, et Pascale Turpin, Directrice Marketing chez Novatize, y ont présenté les biais inconscients qui influencent encore aujourd’hui la place des femmes en affaires et en communication.
Elles ont notamment abordé le biais de confirmation, qui pousse les employeurs et collègues à chercher des preuves qui confirment leurs croyances préétablies. Par exemple, les hommes sont souvent perçus comme plus compétents en leadership, même lorsque leurs compétences sont équivalentes à celles des femmes.
Le biais de désirabilité sociale affecte aussi la progression des femmes. Il les pousse à minimiser leurs réussites, par crainte d’être perçues comme prétentieuses ou arrogantes.
Bâtir un avenir plus inclusif pour les femmes en affaires
Solutions pour favoriser l’égalité en entreprise
Les entreprises doivent mettre en place des critères de promotion transparents, assurer une rémunération équitable et encourager la flexibilité des horaires pour alléger la charge mentale des femmes entrepreneures.
Encourager la présence des femmes dans les postes décisionnels est aussi une priorité. Il est essentiel d’identifier les talents féminins et de les accompagner avec des formations, du mentorat et des opportunités concrètes.
La force de la reconnaissance et de la solidarité
Valoriser les succès féminins et promouvoir les entreprises dirigées par des femmes sont des actions clés pour un monde des affaires plus inclusif. Le Palmarès de Premières en affaires joue un rôle essentiel en mettant en lumière ces leaders qui transforment l’économie québécoise.
Conclusion
Les femmes transforment l’économie et le monde des affaires, mais elles font encore face aux biais inconscients, aux écarts salariaux et à la charge mentale disproportionnée.
Des avancées majeures ont été réalisées, et des initiatives comme le Palmarès de Premières en affaires montrent que le leadership féminin est plus fort que jamais.
Et, à mon échelle, je suis fier de travailler aux côtés de femmes talentueuses et inspirantes comme Virginie Gobeil, Tanja Schiemann et Félicia Pégli. Leur engagement et leur créativité me motivent au quotidien. Aujourd’hui plus que jamais, je leur lève mon verre et je célèbre leur impact.